![1833/1983 un temps pour la photographie [niepce]](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_ud22Y55UMGTvMmrPkaoQYmHKGZKbEqJnOLgPYNAmNFwgrZzhPQrSy_hNGDkHonGgTqKecp-YknunLbXmMqiqHII9hauGe6cZYoYz7lOLzkaWyP=s0-d)
1833/1983
UN TEMPS POUR LA PHOTOGRAPHIE
150e anniversaire de la mort de Nicéphore Niepce
Colloque sur l'Histoire de la Photographie
les 21 - 22 et 23 janvier 1983
AUX ÉDITIONS DU MUSÉE NICÉPHORE NIEPCE,
CHALON SUR SAONE 1984.
DESCRIPTION (extrait) :
INTRODUCTION
Le 5 juillet 1833, il y a donc 150 ans, mourait Joseph Nicéphore Niépce:
« Acte de décès n° 12
Du six juillet mil huit cent trente trois à l'heure de dix du matin.
Acte de décès de M. Joseph Nicéphore Niépce âgé de soixante huit ans, né à Chalon-sur-Saône, profession de propriétaire rentier, demeurant à Saint Loup de Varenne, département de Saône et Loire, décédé le cinq dudit mois à l'heure de sept du soir, en son domicile situé en la commune dudit St Loup, époux de Dame Agnès Roméro, fils de feu M. Claude Niépce en son vivant rentier demeurant à Dijon et de Dame Barraut demeurant à Chalon.
Le présent acte sur la déclaration à moi faite par M. Marie François Pages négociant demeurant à Chalon-sur-Saône, âgé de quarante huit ans, ami du défunt et par M. Jacques François Dulong, propriétaire rentier demeurant audit St Loup de Varenne, âgé de quarante trois ans, voisin et ami du défunt.
Lecture faite dudit acte aux déclarants ci présents. La sincérité en a été constatée par moi Benoit Bonnaud maire officier de l'état civil de la commune dudit St Loup tant par mon transport au domicile dudit défunt que par la susdite déclaration et me suis soussigné avec eux ».
Ainsi s'achevait dans un petit village de Bourgogne la vie et le travail d'une des personnalités les plus étonnantes de l'histoire de l'humanité...
La vie de Niépce est tout entière tournée vers "la modernité"...
En effet, jeune homme au moment de la Révolution Française, il se trouve par là, comme projeté en avant.
D'écclésiastique le voici militaire des armées révolutionnaires...
Mais la maladie l'arrête, lui permet de découvrir sa femme Agnès Roméro.
A partir de là, il va s'adonner à une autre
folie de ce nouveau siècle : l'invention.
Car toujours Nicéphore Niépce a voulu se définir comme un inventeur.
Auparavant, il fallait vivre de ses terres, de ses charges ou de son commerce.
Inventeur était un nouveau métier... qu'il lui faut d'abord créer.
C'est pour cela sans doute qu'il est si étonnamment informé sur les travaux de son siècle et qu'il est relativement assez bien connu de son vivant.
Ce caractère de pionnier échappe à ses biographes qui en font trop souvent un homme du XVIIIe... et le secrétaire de St Loup, nous venons de le voir, rédigeant l'acte de décès, en fait effectivement, lui aussi, un "propriétaire rentier".
Malgré l'adversité ou les lenteurs de la vie, Niépce reste toujours persuadé, sans présomption ni fanfaronnade, de la force équilibrée de son travail et de la justesse de ses travaux.
Invention du moteur à explosion (le pyréolophore 1807), recherche sur la culture du pastel (1811), fabrication de la draisienne (1818), voilà autant d'exercices, parmi d'autres sans doute, qui vont peu à peu le conduire, par un apprentissage de la méthode expérimentale et en aiguisant sa curiosité intellectuelle, à l'invention de ce qu'il va appeler "l'écriture par le soleil" : l'héliographie.
En 1813, à l'âge de 48 ans, il ouvre un nouvelle voie qui va le mener à la capture de l'image.
Tâche magique et forcenée, depuis longtemps liée aux forces mal connues de la nuit et de l'au-delà.
Sans jamais perdre contact avec la réalité (il faut bien vivre), portant sur ses épaules la responsabilité de toute la famille, il va lentement mener à bien son invention.
Cela ne lui rapporte ni la fortune ni la gloire.., mais il en a goûté tout de même, soyons en sûr, cette joie tranquille donnée par surcroit aux prophètes qui est l'assurance paisible de la vérité.
Jamais d'aigreur chez Niépce, ni de dépit... mais souvent émerveillement devant ce qu'il découvre, passion forcenée pour aller plus loin, enthousiasme de la démarche.
Paul Jay
TABLE DES MATIÈRES :
Paul JAY
Introduction
R. WEBER:
Les lettres inédites de Niépce.
« Réflexions » sur ces documents, de PG. HARMANT
A. JAMMES:
« The Pencil of Nature », de Fox Talbot.
R. LASSAM:
Le musée Fox Talbot à Lacock
P. BROCHET:
La photographie et la photogravure
J. NEGRE:
Les héliographies de Charles Nègre
I. GERNSHEIM:
Découverte de la première photographie de Niépce
H. MOLDERINGS:
La Photographie en Allemagne sous la République de Weimar, 1919/1933
A. SCHWARZ:
La photographie en Italie entre les deux guerres
M.L. CASCADO-SOUGEZ:
Témoignage sur Emmanuel SOUGEZ
J. FONTCUBERTA:
La photographie catalane des années 30
G. MANDERY:
L'automobile de course contre la Victoire de Samothrace. Tradition et Modernisme dans la photographie en France, de 1919 à 1939
R. GIRAULT:
Les cartes postales Yvon
J.P. SUDRE:
D. Van Monckhoven
J. SAGNE:
Les portraits photographiques d'Eugène Delacroix
M. FRIZOT:
Plan, Profondeur. Perspectives
J.C. LEMAGNY:
La photographie de paysage contemporaine
P. JAY:
Le point sur la date du décès de Nicéphore Niépce
MUSÉE NICÉPHORE NIEPCE :
C'est en 1861 qu'ont été rassemblés les images, les objets personnels et les premiers appareils photographiques du monde utilisés dès 1816 par Nicéphore Niépce, inventeur de la photographie et natif de Chalon-sur-Saône. La reconnaissance par les chercheurs et les historiens de la grande valeur de cette collection a conduit à la création du musée Nicéphore Niépce et à son ouverture au public en 1974.
S'il porte le nom de l'inventeur de la photographie, le musée Nicéphore Niépce ne lui est pour autant pas uniquement consacré.
Dès sa création, le musée, grâce à l'affluence des dons et à une active politique d'acquisition, s'est fixé comme objectif de raconter toute l'histoire de la photographie, dans ses aspects techniques et artistiques comme dans ses usages populaires et commerciaux.
Musée généraliste de la photographie, celui-ci propose d'expliquer tous les ressorts d'une pratique, depuis son apparition au XIXe siècle jusqu'à ses développements actuels. Des héliographies de Niépce aux premières photographies en couleur de Louis Ducos du Hauron (1868), du daguerréotype au ferrotype (photographies sur métal réalisées par les photographes forains et ambulants au XIXe siècle), de l'argentique au numérique, du Pictorialisme à l'Humanisme français des années 1950, en passant par la modernité de la Nouvelle Vision dans les années 1930, de la photographie de rue à celle de studio, le musée couvre tous les champs du « photographique ».
NOTICE :
Titre : 1833/1983 Un temps pour la photographie - 150e anniversaire de la mort d Nicéphore Niepce
Auteur : Collectif
Edition : Musée Nicéphore Niepce, Chalon sur Saône 1984
Nombre de pages : 128 p. avec 8 ill. en n&b dans le texte
Format : Broché, 17 x 24 x 1 cm
Etat : Cet ouvrage est en bon état, il faut juste noter une minuscule usure en bordure (perceptible sur la numérisation).
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